Assurance-emploi (AE)

Informations sur la décision

Contenu de la décision



Sur cette page

Décision

[1] Le 22 septembre 2015, un membre de la division générale a déterminé que l’appel interjeté par le demandeur à l’encontre de la décision antérieure de la Commission devrait être rejeté. Le demandeur a présenté une demande de permission d’appeler de cette décision devant la division d’appel dans les délais prescrits.

[2] Au paragraphe 58(1) de la Loi sur le ministère de l’Emploi et du Développement social (la Loi), il est indiqué que les seuls moyens d’appels sont les suivants :

  1. a) la division générale n’a pas observé un principe de justice naturelle ou a autrement excédé ou refusé d’exercer sa compétence;
  2. b) elle a rendu une décision entachée d’une erreur de droit, que l’erreur ressorte ou non à la lecture du dossier;
  3. c) elle a fondé sa décision sur une conclusion de fait erronée, tirée de façon abusive ou arbitraire ou sans tenir compte des éléments portés à sa connaissance.

[3] La Loi prévoit aussi que la demande de permission d’en appeler doit être rejetée si l’appel « n’a aucune chance raisonnable de succès ».

[4] Dans sa demande de permission d’en appeler, le demandeur explique pourquoi, à son avis, il ne devrait pas avoir à rembourser de trop-payé avant que son employeur ne lui verse une partie de son salaire qui serait toujours impayée.

[5] Il ne s’agit pas d’un moyen d’appel au titre de la Loi.

[6] Cela dit, il ressort au vu du dossier que le membre de la division générale aurait pu commettre une erreur de droit en déterminant à tort que la répartition de la rémunération constituait une décision discrétionnaire de la Commission. De plus, compte tenu des conclusions que le membre a tirées au paragraphe 25 de la décision, il est difficile de déterminer avec exactitude ce qu’il entendait par les commentaires qu’il a formulés au paragraphe suivant.

[7] Même si je ne tire aucune conclusion sur ces questions, si ces hypothèses étaient confirmées, l’appel pourrait être accueilli. J'estime donc que la demande a une chance raisonnable de succès et que la présente demande de permission d’en appeler doit être accueillie.

 Vous allez être redirigé vers la version la plus récente de la loi, qui peut ne pas être la version considérée au moment où le jugement a été rendu.